La maladie de la Thyroïde et la Borréliose de Lyme se manifestent souvent par des troubles variés. Leurs symptômes sont identiques en de nombreux points qu’il est parfois facile de les confondre. Cette situation doit être tirée au clair. |
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Des millions de personnes dans le monde sont atteintes par la maladie de la Thyroïde et la Borréliose de Lyme. C’est leur premier point en commun. Ce sont des maladies qui induisent souvent les médecins en erreur, causant ainsi la mise en place d’un traitement inapproprié. Elles peuvent toucher toutes les classes d’âge et causer différents symptômes tels qu’un état grippal et fiévreux, des troubles cardio-vasculaires, des pertes de mémoire et des défaillances cognitives, des troubles digestives et gastro-intestinaux, des faiblesses et des pertes musculaires, de la constipation, des états de fatigue… En évoluant, elles sont capables d’engendrer des complications menant à une insuffisance cardiaque congestive fatale et des défaillances mentales pouvant engendrer une léthargie ou le coma.
Les troubles thyroïdiens touchent environ 200 millions de personnes dans le monde entier, soit environ 5 % de la population, dont la plus grande partie est de sexe féminin (http://www.thyroid.ca/fr/know_the_facts.php). Généralement, la maladie de la Thyroïde est engendrée par un dysfonctionnement de la thyroïde. Il peut s’agir d’un problème de disfonctionnement intérieur à la glande ou bien d’un taux anormal de TSH. La formation d’un goitre est fréquemment le signe d’un trouble tyroïdien. Toutefois, cette infection peut être classée en deux grandes catégories selon son origine.
D’un côté se trouve l’hypothyroïdie, ou baisse de l’activité de la thyroïde, qui est causée par des affections auto-immunes durant lesquelles l’organisme produit des anticorps qui détruisent le tissu thyroïdien. Mais, les carences en iode, les problèmes au niveau de l’hypophyse et de l’hypothalamus peuvent aussi en être à l’origine. De l’autre côté se situe l’hyperthyroïdie, caractérisée par la hausse de l’activité de la thyroïde, provoquée par une augmentation anormale du taux d’hormones thyroïdiennes et par une hyperactivité de la glande thyroïdienne. L’inflammation de la thyroïde ou thyroïdite, la tumeur hypophysaire et l’insensibilité de l’hypophyse aux hormones thyroïdiennes figurent aussi parmi les causes de cette pathologie.
L’hypothyroïdie se manifeste souvent par des cheveux secs et durs, des troubles de la mémoire, de la confusion mentale, de la constipation, des crampes musculaires, un gain de poids, des ralentissements du rythme cardiaque, de la fatigue, de la lenteur dans les mouvements, de la sècheresse et l’écaillement de la peau, de l’irritabilité, de l’intolérance au froid… En évoluant, les signes se font connaître par une insuffisance cardiaque congestive, un ralentissement des processus mentaux et une baisse considérable de la température corporelle.
Quant à l’hyperthyroïdie, elle est caractérisée par une accélération de la fréquence cardiaque associée à des palpitations. Le patient est agité et nerveux même quand il est fatigué ou affaibli. Il devient gourmand et perd du poids en même temps. La pression artérielle élevée, la peau moite et froide, la hausse de la température corporelle, la perte osseuse, la transpiration accrue, le tremblement des mains, les troubles de la vision, les selles fréquentes accompagnées de diarrhée, le gonflement du cou (goitre)… sont aussi des symptômes de cette pathologie. Et en l’absence de traitements, l’hyperthyroïdie évolue en une crise thyréotoxyque pouvant entrainer la mort. Cette forme grave se manifeste par des agitations, un état comateux ou de choc, des irrégularités du rythme cardiaque, des troubles de l’humeur, une pression artérielle élevée, une perte musculaire, une jaunisse, une fièvre et une faiblesse accentuée par des états de fatigue chronique.
En cas d’hypothyroïdie, le traitement est basé sur l’hormonothérapie. C’est un procédé qui consiste à remplacer l’hormone thyroïdienne par un produit de synthèse. Le patient doit suivre ces soins toute sa vie.
Quant à l’hyperthyroïdie, elle peut être traitée par des médicaments antithyroïdiens, comme le propylthiouracile et le méthimazole qui limitent la production de nouvelles hormones thyroïdiennes. L’iode radioactif est efficace pour corriger l’hyperthyroïdisme dans 80 % des cas (http://sante.canoe.ca/condition_info_details.asp?channel_id=0&relation_id=0&disease_id=253&page_no=2#Treatment ) et est capable de bloquer la libération des hormones thyroïdiennes. Le médecin peut faire appel à la chirurgie dans des situations critiques telles que les troubles de la respiration ou de la déglutition, l’apparition de nodules cancéreux, l’intolérance à l’iode… Il s’agit d’une ablation chirurgicale de la thyroïde ou thyroïdectomie.